Premiere en Belgique du film - Akong, une vie remarquable

A l'occasion du 40ème anniversaire du Centre d'études tibétaines asbl
et du Nouvel An tibétain, année du Chien de Terre
Première en Belgique
"Akong"
"une vie remarquable"
Samedi 17 février 2018 à 14h30
au Centre Culturel Jacques Franck
Chaussée de Waterloo 94 - 1060 Saint-Gilles - Bruxelles

Cliquez ici pour voir la bande-annonce en anglais
(Le film est sous-titré en français)
Programme :
Ouverture des portes du Centre culturel Jacques Franck à 13h30
Début de la séance à 14h30 :
-
Introduction par Carlo Luyckx, Administrateur délégué du Centre d'Études tibétaines asbl
-
Allocution par Charles Picqué, Bourgmestre de la Commune de Saint-Gilles, à l'occasion du 40ème anniversaire du Centre d'Études tibétaines et de la projection du film consacré à son Président-fondateur
-
Projection du film
-
Après le film, son réalisateur, Chico Dall'Inha, répondra aux questions ainsi que Lama Rinchen Palmo, directrice spirituelle du Centre d'Études tibétaines
Réservation sur le site du Centre culturel Jacques Franck en cliquant ici
Participation aux frais 12 euros (8 euros pour allocataires sociaux).
Nombre de places limité.
Tous les bénéfices iront à la "Akong Memorial Foundation"
Ce documentaire, qui a reçu plusieurs prix, conte l’histoire d’Akong Tulkou Rimpotché, un maître bouddhiste tibétain contraint de quitter son pays au paroxysme des tensions Sino-Tibétaines et forcé à l’exil en terrain inconnu. Il deviendra, avec Chögyam Trungpa Rimpotché, un des acteurs clés de l’implantation du bouddhisme tibétain en Occident.
Très jeune, Akong devient l’Abbé du monastère de Dolma Lhakang au Tibet Oriental et son chemin de vie semble tracé. Cependant, la crise politique va tout changer en 1959 avec un départ à contrecœur de sa patrie et une fuite forcée et périlleuse à l’issue incertaine.
Au cours des dix mois de son évasion vers l’Inde à travers l’Himalaya, Akong frôle la mort et compte parmi les 13 seuls survivants aux difficultés de l’expédition qui comptait 300 réfugiés au départ. Gisant, proche de la mort dans une grotte himalayenne, il fait la promesse de vouer sa vie à l’aide humanitaire s’il survit.
Il ne parvient en Inde que pour combattre un mal mortel, la tuberculose. C’est là qu’Akong fait la rencontre d’une femme britannique, Freda Bedi, qui dirige un camp de réfugiés dans des conditions les plus précaires. Ensemble ils fondent une école pour jeunes Lamas réfugiés qu’Akong gérera pendant trois ans jusqu’à son départ organisé par Freda pour la Grande-Bretagne en compagnie de Trungpa Rimpotché.
Ensemble ils fondent Samye Ling en Ecosse en 1967, le premier monastère bouddhiste tibétain en Occident. En 1992, Akong Rimpotché est choisi comme membre de l’équipe de recherche chargée de trouver la réincarnation de Sa Sainteté le Gyalwang Karmapa, chef spirituel d’une des lignées principales du bouddhisme tibétain.
Akong tourne son esprit de plus en plus vers la souffrance et la faim des êtres et s’engage dans nombre de projets d’aide humanitaire. Il cofonde plus particulièrement une organisation humanitaire nommée « ROKPA », le mot tibétain pour aide. Il travaille sans arrêt à la fondation d’écoles, d’orphelinats, procurant un toit et une éducation aux enfants des rues, offrant nourriture, abri et approvisionnement médical de base dans des pays tels que le Tibet, le Népal, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud.
Le message fondamental de compassion en action d’Akong brille de tous ses feux et son exemple inspire des milliers de gens à oeuvrer pour un monde meilleur. Certains d’entre eux sont les narrateurs de ce film.
C’est à Chengdu en Chine, en octobre 2013 qu’Akong Rimpotché, sur le point de s’embarquer dans la dernière de ses nombreuses missions humanitaires, va trouver la mort, assassiné de manière insensée en compagnie de son adjoint et de son neveu. Malgré cette fin tragique et choquante à une vie remarquable, le film s’achève sur un message d’espoir.
Après la projection du film, le 40ème anniversaire du Centre d'Études tibétaines sera célébré dans le Foyer du Centre culturel Jacques Franck, au rez-de-chaussée, jusqu'à 18h.
Il y aura notamment un concert donné par deux musiciens, membres du Centre d'études tibétaines:
Stephane Wertz est un compositeur et guitariste belge vivant à Bruxelles. Après une formation classique, il se forme au folk, au blues et au jazz avec Jacques Stotzem et Jacques Pirotton. Grâce à ses horizons musicaux variés, Stéphane a pu collaborer avec différents artistes et chanteurs en Belgique (Philmarie, Cocoroyal, Mary M, Antoine Chance, ...) ou encore à l'étranger avec des musiciens indiens à New-Delhi.
Besac-Arthur, le « singer-songwriter » bruxellois revient en 2018 avec un deuxième album enregistré en partie autour du monde avec des artistes du Canada, du Mexique, de Taiwan et du Burkina Faso. Ian Kelly, Ariane Brunet, Roxana Rio, le Taiwan Bamboo Orchestra ou Akili Gnouma sont autant de collaborations réalisées sur plusieurs continents. Un projet ambitieux qui l'a amené à inclure dans ses chansons des instruments tels que le balafon, le marimba, le lap-steel, le ukulélé ou encore la flûte africaine. Ses compositions sont un mélange de folk, pop, rock et chanson française parsemés d’influences du monde acquises lors de ses voyages.
La librairie "Samyé Shop" du Centre d'Études tibétaines sera présente avec de l'artisanat du Népal et du Tibet ainsi que des livres sur le bouddhisme. Voir le site
L'événement est organisé par le Centre d'études tibétaines Kagyu Samyé Dzong, fondé à Saint-Gilles en 1977
pour préserver l'héritage culturel et philosophique du Tibet, et plus particulièrement de la tradition
Karma Kagyupa du Bouddhisme tibétain.
Pour plus d'informations : rue Capouillet 33, 1060 Bruxelles,
tél.: 32 (0)2.537.54.07 (du lundi au vendredi de 9h à 16h),
email : cliquez ici, site Internet : cliquez ici

